À l’issue de 811 milles nautiques, Jules Bonnier et Julie Simon ont atteint, ce mardi 28 juillet au soir, la ligne d’arrivée de l’acte 1 de l’Atlantic Cup à Newport. Déçus mais pas abattus de leur septième place, le tandem Nestenn – Entrepreneurs pour la Planète entend bien profiter des 4 jours dans la mythique ville de la voile américaine pour recharger ses batteries avant de partir, samedi, pour l’acte 2.
Tout reste à jouer sur cette épreuve inscrite au Championnat des Class40 qui cumule le nombre de points acquis sur chaque étape (Charleston – Newport ; Newport – Portland ; Inshore 1 ; Inshore 2) pour définir son classement général.
Les premières impressions au ponton :
« On a pris un bon départ, on a vite rencontré une grosse phase de transition en sortant de la baie de Charleston et on a perdu quelques places. On a réussi à revenir au portant en début de nuit mais un grain est arrivé, on s’est retrouvés bloqués avec Dekuple et Vogue avec un Crohn. On a remis du charbon pour reprendre du terrain, récupérer les premiers à l’AIS mais un nuage nous a encore bloqué et on a tout perdu. Toute la nuit, ça a été. On est repartis bord à bord avec Dekuple et Sign for Com, on les tenait toute la dernière journée au portant mais on n’avait pas les positons des concurrents faute de 4G à bord, donc on a fait notre vie. On ne s’en sort pas si bien et, si on avait su les positions des concurrents, on aurait peut-être fait différemment. On pensait être plus proches de côtes pour avoir de la 4G, c’était une erreur de notre part mais on va changer ça pour la 2e étape. On n’a pas eu de casse, on aurait aimé faire un peu mieux mais le bilan est plutôt positif, on n’est pas loin derrière. »
Jules Bonnier, skipper Nestenn – Entrepreneurs pour la Planète
« 3 nuits, 3 orages ! On commence à prendre de l’expérience sur le sujet. On n’a pas très bien négocié le premier, le deuxième beaucoup mieux mais le dernier a été compliqué. J’ai eu tous les bons quarts, Jules a été sympa. Sur un de ses derniers, le safran a sauté, on s’est retrouvés face au vent avec le Spi Max, on était obligés d’aller affaler sous la pluie alors qu’il commençait à faire vraiment froid. C’était un programme assez copieux. Pour ma part, Je suis assez reposé, on a fait que du portant et c’est hyper sympa en Class40 ! »
Julie Simon, co-skipper Nestenn – Entrepreneurs pour la Planète
Cette acte 1 était une première pour le tandem Jules et Julie qui, malgré un convoyage en amont entre les Antilles et Charleston, manquait d’expérience à deux. Une grande première également pour Julie qui prenait son premier départ de course en Class40. Si le résultat final n’est pas à la hauteur de leurs espérances, il n’en est pas moins de bon augure pour les prochaines étapes de l’Atlantic Cup.
« Avec Julie, on avait eu le temps de bien se roder sur la semaine de convoyage depuis les Antilles, mais on n’a pas eu le temps de voir toutes les conditions. Ça va dans le bon sens.
On va maintenant faire un grand coup de propre car avant hier, on était en short t-shirt à cramer au portant mais la dernière nuit a été fraiche et humide, le bateau est bien mouillé. On va aussi se reposer pour être en pleine forme avant le départ de la prochaine étape.
On va aller visiter Newport, c’est assez incroyable d’être ici ! C’est marrant de voir des Imocas bretons en arrivant au port ! Tous les bateaux sont magnifiques ici, la course nous fait découvrir des endroits géniaux ! »
Jules Bonnier, skipper Nestenn – Entrepreneurs pour la Planète
« J’ai découvert le prés sur la phase de départ, on sent que les autres ont de l’expérience et de la fluidité dans leur binôme. J’exécute pour le moment, je fais les petites tâches mais je sens qu’on progresse. »
Julie Simon, co-skipper Nestenn – Entrepreneurs pour la Planète